Flora Sarzotti s’est approchée de la danse traditionnelle à l’âge de seulement 12 ans, apprenant le répertoire des danses occitanes de la Vallée Varaita et participant inconsciemment à la première phase du revival, c’est-à-dire à la redécouverte de ces danses… Elle ne savait pas encore que sa vie serait un long et varié parcours de recherche et d’étude des danses de tradition populaire. Elle a suivi sa grande passion et, au fil des années, elle a élargi les horizons de ses recherches.
Elle est diplômée en anthropologie culturelle à la faculté de lettres modernes de Turin, avec une thèse sur la danse dans les communautés alpines du Piémont. Sa thèse encyclopédique a été récompensée par la Province de Cuneo. Par la suite, entre 20 et 30 ans, elle a entrepris de nombreux voyages en France pour étudier les répertoires de danses traditionnelles des différentes régions françaises. C’est là qu’elle a découvert la musique irlandaise, grâce à un groupe de musique irlandaise présent au célèbre Festival de Saint-Chartier. Ce fut un coup de foudre, et à partir de ce moment, elle a commencé à étudier assidûment la danse irlandaise, en invitant des groupes musicaux et des maîtres de danse en Italie, mais aussi en se rendant directement en Irlande pendant de nombreuses années pour apprendre les répertoires irlandais.
En 1993, elle fonde à Turin l’association John O’Leary, qui avait un double objectif: d’une part, poursuivre la diffusion des danses occitanes françaises, et d’autre part, faire connaître la musique et les danses irlandaises, encore peu connues en Italie. L’association a été dédiée à un célèbre joueur d’accordéon irlandais.
La musique irlandaise, avec son flot débordant de notes, ne laisse personne indifférent, et il est impossible de garder les pieds immobiles ! Les stages à Vialfrè, soutenus par les danseurs de l’association, sont un moment de grande joie et de plaisir.